la réponse est "non", définitivement non !
pourquoi quatre boulangers dans le même village feraient-ils quadruple emploi ? pourquoi le dernier qui veut s'établir devrait-il ne pas ouvrir sous ce prétexte ?
pourquoi sommes-nous contents que de plus en plus de maraichers bio s'établissent sur le marché de Crest ?
Les événements permettront au dernier boulanger installé de voir s'il y a de la place pour lui. ce n'est pas aux autres boulangers à décider pour lui. il se peut que le dernier boulanger installé fasse un meilleur pain, et bio en plus, et qu'il séduise une nouvelle clientèle, ou qu'il enlève des clients aux autres.
c'est ce qu'on appelle la concurrence dans le commerce. "tire-tou du marché, tu vas me prendre MA clientèle".
il semblerait que chez certains "alternatifs" il y ait aussi cette notion de "clientèle" et de concurrence. la clientèle potentielle que le "sol" risquerait de piquer au sel.
la clientèle potentielle est-elle la "propriété " de l'un ou de l'autre ? les deux projets sont différents dans leur essence.
sur le sel on paie une cotisation chaque année. jusqu'à nouvel ordre. sur le sol on paie une cotisation symbolique de 1€ qui sert principalement à vérifier physiquement qui est l'inscrit.
sur le "sol", les échanges se font en "sols" et en euros. on ne calcule pas la valeur par rapport à une unité de temps et ses sous-multiples, mais par rapport à un sol dont la valeur s'établira d'elle-même en fonction de l'évolution de la communauté.
le sol veut aussi devenir une monnaie locale complémentaire au niveau du "pays", du canton et reposant sur un réseau d'acteurs locaux. à désordre global, réponse locale.
donc, va voir le site et t'inscrire !
il me semble, je dis bien il me semble ! que c'est une réponse de boutiquier que de dire que le sol fait double emploi avec le sel. et si ça fait double emploi, pourquoi y a-t-il deux sels à Valence ?
et ici un lien avec un film sur le "sol violette" de Toulouse:
